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Compétences RSE et impact

Face à la demande qui explose, comment recruter les bons profils ?

Sous l’effet des réglementations de plus en plus exigeantes et de la pression de leurs parties prenantes (consommateurs, salariés, investisseurs), les ETI, PME, comme les grands groupes cherchent à renforcer leurs compétences en matière de RSE. Mais  derrière les fonctions de responsable RSE ou Chief Impact Officer se cachent des métiers aux réalités très variées, en fonction du degré de maturité de chaque entreprise sur ces sujets.

Cette année encore, le marché des emplois à impact poursuit sa croissance continue, avec une hausse de plus de 25% de création de postes. Une demande qui augmente plus vite que le vivier de candidats. « On sent un léger vent de panique, même dans des grosses entreprises qui peinent à recruter certains profils », souligne Alexis de la Tour du Pin, directeur exécutif  du MSc in Substainability Transformation et de la chaire Essec -Transition Ecologique.  «  En ce moment, tout le monde recherche des talents : les cabinets de conseil spécialisés, en plein développement, les Big 4 de l’audit qui sont déjà bien structurés sur ces enjeux, et enfin les gros cabinets de conseil qui sont en train de construire des équipes en interne pour répondre aux demandes des entreprises », ajoute-t-il.

Il y a encore 10 ans, le sujet de la RSE était jugé secondaire. Les personnes en charge de ces questions étaient soit des profils techniques, type ingénieur, soit des profils orientés vers la communication. Mais depuis quelques années, ces postes prennent une nouvelle dimension, plus stratégique, avec des compétences spécifiques recherchées : gestion de projet, reporting, mise en place d’indicateurs et d’outils de suivi, capacités rédactionnelles … Sans oublier les soft skills, indispensables pour ces métiers très transversaux. Pour Nicolas Pierre, chasseur de tête associé et directeur des opérations au sein du cabinet Charles Richardson, « un responsable RSE échange avec toute l’entreprise, des dirigeants aux équipes terrain. Pour cela, Il faut faire preuve d’écoute, de diplomatie, de pédagogie, mais aussi de pragmatisme pour déployer des actions concrètes et efficaces. »

Les profils généralistes particulièrement recherchés

Récemment, il a été contacté pour recruter un responsable RSE dans une entreprise de plus de 2000 salariés.  « La société était très structurée sur les fonctions support, avec une politique RSE menée sur certains sujets (achats responsables, RH…), mais pas de manière lisible et transversale », explique-t-il. C’est suite à l’audit réalisé par un cabinet de conseil que les dirigeants ont décidé de créer un poste dédié pour piloter leur stratégie RSE.

Ces profils généralistes de responsable RSE, ou de directeur de l’impact sont particulièrement recherchés dans les ETI et les PME. Pour les organisations plus matures sur le sujet, des profils experts sur des thématiques bien précises (reporting extra-financier, mesure carbone, inclusion et diversité, … ) viendront compléter l’équipe.

« Les sujets abordés sont tellement multiples et complexes qu’un responsable RSE ne peut pas tout faire tout seul. Il a besoin soit de ressources internes venues d’autres directions, soit d’un accompagnement externe », explique Nathalie Wirth, responsable RSE chez Sonergia, une PME marseillaise de 200 salariés. Spécialiste du financement de l’efficacité énergétique, Sonergia est devenue société à mission en août 2022.

En choisissant ce statut, l’entreprise a décidé de faire de la RSE un socle de sa stratégie business. Une évolution de son positionnement pour confirmer son engagement sociétal, et pour structurer la démarche en vue de faire progresser ses notations par les plateformes référentes, comme Ecovadis, exigée par un de leurs donneurs d’ordre. « Jusque-là, nous avions de bons indicateurs, mais il y a deux ans, nous nous sommes rendu compte que nos parties prenantes en attendait plus. Cela a amené une prise de conscience profonde et sincère au niveau de la direction comme de la gouvernance et à la création de mon poste de responsable RSE. Désormais, l’impact est pris en compte à tous les niveaux de l’entreprise », explique Nathalie Wirth.

Des candidats attentifs au greenwashing

Cette question de l’implication des directions et du niveau décisionnaire au sein de l’entreprise est essentielle lors d’un recrutement. «Les candidats veulent connaître leur feuille de route et les moyens dont ils disposeront. Ils ont une volonté profonde d’avoir de l’impact et ne veulent pas juste servir de caution », précise Nicolas Pierre.

De son côté, Alexis de La Tour du Pin incite les entreprises à jouer la transparence et l’authenticité : « Nos étudiants seront plus séduits par une entreprise qui leur explique avoir besoin d’eux pour aller plus loin dans l’impact et qui prennent le risque d’afficher humblement les défis, plutôt que par celle qui leur annonce « Rejoignez-nous car nous sommes les meilleurs ». C’est un véritable changement de posture »

Pour suivre l’explosion de demandes en compétences RSE, l’offre de formation évolue rapidement et les MBA et mastères spécialisés se multiplient, comme celui de l’Essec, créé l’an dernier pour renforcer les différents cours et Chaires de l’école qui existaient déjà sur ces enjeux. Pour son directeur Alexis de La Tour du Pin, « les besoins sont tels qu’à moyen terme, la transition écologique et sociale sera totalement réintégrée dans les cursus classiques et aura irrigué tous les programmes des étudiants. On vit la même transformation que celle du digital il y a 10 ans. L’impact va devenir incontournable. »

Reste que côté recrutement, les entreprises gardent souvent sur le réflexe classique de rechercher un candidat qui cumule diplôme initial et expérience professionnelle. Ce qui, dans ce contexte de pénurie de compétences, n’est pas forcément le plus pertinent, estime Nicolas Pierre. « En fonction des besoins et des enjeux de chaque entreprise, je peux proposer des profils plus variés. Le candidat retenu par notre client, par exemple, était une ingénieur en risques industriels, diplômé d’un master spécialisé RSE », ajoute-t-il. « Ces candidats avec un parcours de reconversion peuvent apporter beaucoup de richesses à l’entreprise », conclut-il.

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